Grande réhabilitation des Lochères: la volonté efficace d’une municipalité de gauche

Salle comble à l’auditorium du conservatoire, le 11 mai, lors de la présentation par Patrick Haddad, maire de Sarcelles, assisté de l’équipe municipale, de la Grande Réhabilitation des Lochères.

L’occasion de rappeler comment, sur la base d’un projet novateur, la ville a arraché un demi-milliard d’euros sur dix ans. Fidèle à l’histoire de Sarcelles et à sa vocation de «ville-tremplin», ce projet s’inscrit résolument dans la préparation de l’avenir marqué, tout à la fois, par le poids croissant du numérique mais aussi le redoutable défi que constitue la transition climatique.

_{Patrick Haddad, maire de Sarcelles, conseiller départemental du Val-d’Oise, vice-président de la communauté d’agglomération Roissy–Val-de-France.}

_{Vue partielle d’une salle comble où les marches même étaient occupées.}

La séance s’est déroulée en trois parties : un rappel historique, avec les extraits de Mélodie en sous-sol qui commence dans un Sarcelles où se construit le grand ensemble; la présentation du projet dans ses différents aspects — urbanistique, éducatif et technologique, environnemental; un échange avec la salle.

_{De gauche à droite, Laura Menaceur, Shaïstah Raja, Saïd Rahmana et Patrick Haddad.}

On n’entrera pas ici dans les détails du projet et ses différentes dimensions qui relèvent davantage de l’information municipale. Dans un blog politique tel que celui-ci, rappelons quelques éléments de nature politique.

Toute collectivité publique est conduite à monter des projets. Pour un dispositif d’envergure comme celui-ci, sur dix ans, avec des partenaires publics différents, l’approche sarcelloise n’a pas été le misérabilisme ou le recours simpliste, mais le fait de porter un projet ambitieux autant qu’abouti. Il a des dimensions multiples — réhabilitation des Lochères, copropriétés dégradées, redynamisation des Flanades, requalification et végétalisation des quartiers, mobilités douces —, mais il s’inscrit dans une cohérence indéniable s’inscrivant dans l’avenir: station Numixs, contrainte environnementale de plus en plus croissante.

_{Sylvain Lassonde, conseiller municipal délégué au cadre de vie, à la qualité de vie et à la ville durable (mais également secrétaire de la section socialiste de Sarcelles) a eu l’occasion d’expliciter les choix nécessités par la volonté de faire face à un accroissement des températures de 4 degrés avec des dispositifs bénéficiant à tous les habitants, et non seulement à quelques privilégiés protégés.}

D’une municipalité plurielle de gauche, le sérieux a convaincu de nombreux partenaires publics ou privés. L’ambition n’est rien si les dossiers ne sont pas techniquement incontestables, comme ce fut le cas. Ce qui caractérise l’approche «de gauche», c’est la volonté d’inscrire les transitions à venir dans le respect de la justice sociale et cette volonté d’émancipation collective et individuelle par l’accès à la connaissance qui, depuis Jean Jaurès, est assurément la marque de fabrique des courants qui se réclament de l’histoire du socialisme.

De cela aussi, Patrick Haddad et les adjoints ou conseillers délégués de la majorité municipale ont, à l’évidence, convaincu les Sarcelloises et Sarcellois, présents dans leur diversité, de ce que signifiait la volonté d’aboutir. Et, pour éviter toute confusion, d’avancer résolument sans laisser de côté les classes populaires et moyennes.

Ensemble, continuons à construire et à avancer.